Siniora et les trois chanteuses siliconées
Dans un hôtel chic du downtown de Beyrouth, et probablement en marge d'une conférence superflue de soutien à la démocratie et l'économie libanaises, Siniora rencontra trois jeunes chanteuses siliconées: une sunnite, une chrétienne et une chiite.
S'asseyant au bar, il s'assura de bien diriger son rictus buccal diagonal vers la chanteuse siliconée sunnite et lui dit : « Je suis Fouad Siniora, chef du gouvernement. Combien prends-tu pour une nuit de passion avec moi ? »
La chanteuse siliconée sunnite, qui remarqua l'écusson bleu ciel qu'il arborait sur sa poitrine, lui répondit : « Pour vous seulement 75,000 dollars et la 7aqiqa, toute la 7aqiqa. »
Se tournant vers la chanteuse siliconée chrétienne, il obliqua : « - Et toi combien ? »
La chanteuse siliconée chrétienne lui répondit, en dialecte égyptien et tout en faisant le signe de la croix: « Pour vous seulement 45,000 dollars et deux visas dakhil ejrék. »
Puis vînt le tour de la chanteuse siliconée chiite (de loin la plus hot) qui lui répondit en gesticulant :
« Si vous pouvez, monsieur le premier ministre, lever ma jupe aussi haut que vous comptez lever les taxes, baisser ma culotte aussi bas que le salaire minimum, sortir votre sexe et le rendre aussi dur qu'est notre vie actuelle et le maintenir aussi fort que sont les prix, puis me le fourrer de façon aussi douce, délicate et profonde que vous le faites en baisant les Libanais que nous sommes, alors pour vous, Mr Siniora, ce sera gratuit ! »
PS. Inutile de vous dire que monsieur le premier ministre, un homme (me dit-on) très près de nos sous, fit royalement fi des remarques mentionnées et n'hésita pas une seconde à choisir la chanteuse siliconée chiite, malheureuse gagnante d’une nuit de passion gratuite.. un peu comme vous et moi, quoi.
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