Wednesday, October 24, 2007

Pausa Foto



Firenze, Oct.2007

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Monday, October 15, 2007

Sauver la planète

Aujourd'hui, 14,000 blogueurs (lien) ont choisi d'adopter comme thème l'Environnement, dans le but, pour la plupart, de remplir une page, mais pour d'autres de débattre des problèmes, des erreurs et des solutions. Pour ma part, je laisse de côté, pour un jour, les libanismes habituels pour remplir une page en me lançant sur deux pistes écologiques parallèles.

Je ne vais pas te barber, cher lecteur, avec les slogans épuisés et les principes simples qui expliquent l'impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement planétaire; le trafic automobile, les centrales thermiques, les déchets organiques, méthane, etc. Parce qu'on ne le dit pas assez, la clé de la préservation des ressources naturelles et de la protection de l'Environnement (que Al Gore, entre autres, omet de souligner dans sa démarche écolo) est la réduction de la consommation d'énergie. L'énergie, produite grâce à la combustion, aux réactions nucléaires, à la photosynthèse, etc., se trouve et se perd PARTOUT.

Prends par exemple le courant électrique. En bon citoyen de cette planète, conscient du réchauffement et de la pollution de l'air, tu switches off sagement les interrupteurs quand tu sors d'une salle chez toi ou au travail. Mais les équipements électroménagers en stand-by sont largement responsables aussi de consommation inutile d'énergie (entre 6 et 26 % de la consommation totale, selon une étude de UC-Berkeley). Ordinateurs, écrans TV ou PC, etc. devraient être débranchés ou interrompus de courant quand on ne les utilise pas.

Prends comme autre exemple la viande. La chaîne alimentaire étant une chaine de transformation de biomasse ultra-inefficace, il est dix fois plus efficace de se procurer des aliments de biomasse végétale (radis), que de biomasse animale (vache). C.à.d. s'il te faut manger 1,000 grammes de radis par jour pour survivre, il te faut en contrepartie manger une portion de viande équivalente à un intake de 10,000 grammes de radis par la vache (bien plus haut, elle, dans la chaîne). Donc pour satisfaire les amoureux de steaks et de kebbé zghartawiyyé, on doit détruire plus de forêts pour planter plus de radis, et élever plus de vaches qui boiront plus d'eau et émettront plus de méthane dans l'atmosphère, etc. (l'agriculture - fertilisants et émissions fécales de bovins - étant la source numéro 1 d'émissions "humaines" de gaz à effet de serre, et la cause numéro 1 de désertification).

Enfin, prends comme dernier exemple la chaise sur laquelle tu aplatis tes fesses. Les matériaux (bois, plastique, métal, tissu, etc.) ont sans doute été fabriqués dans des usines polluantes (déchets gazeux, solides, liquides, chimiques, organiques), transportés séparément dans des camions, trains, bateaux polluants, assemblés dans des usines polluantes, empaquetés dans des matériaux qui ont parcouru un chemin similaire, transportés à nouveau, entreposés dans des locaux inefficacement éclairés et conditionnés, vendu par un commerçant qui dépense trop de son budget sur des affiches publicitaires qui finissent dans la rivière, achetés par un agent qui a parcouru 40 kms en voiture privée pour les récupérer, utilisés (sauvagement, n'est-ce pas?) et remplacés deux ans plus tard, débarrassés dans la poubelle municipale où ils finiront par gîter sur la plage, au fond de la méditerranée, en fumée dans tes poumons, ou en pluie acide sur ton beau jardin.

Ce qui me mène droit à ma deuxième piste: l'indice de pollution des produits de consommation. La chaise ne t'aura coûté que 30 petits dollars, c'est vrai, mais ce n'est rien comparé à l'impact écologique du produit sur ton environnement direct et indirect. Si tu avais le choix, cher lecteur, d'acheter une chaise pour 40 dollars sachant que son parcours économique aura été moins nocif à l'environnement et à la santé publique, quel choix ferais-tu?

Pourquoi ne pas introduire une évaluation des produits selon leur impact écologique, une sorte d'indice de pollution sur les labels, que l'UE (par exemple, je ne vois pas qui d'autre, vraiment) rendrait obligatoire sur tous les produits. Dans le futur, on pourra même transformer cet indice en taxe pour décourager producteurs, commerçants et consommateurs inconscients.

..

Mais tout ça n'est que de la prêche inutile. De nos jours, l'activisme écologique n'est devenu que slogans et poésie. Je me demande si, aujourd'hui, je n'aurais pas dû tout simplement publier une jolie photo de la nature libanaise pour te faire rêver d'un monde qui disparaît.

Allez tiens, consomme ça:


Amchit, Aout.2005

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Monday, October 08, 2007

Pausa Foto: blocco studentesco


Roma, Sep.2007
"Blocco Studentesco* - Haïr les stupides" (*bras universitaire du parti néo-fasciste italien)

Ceci dit, où a disparu le mouvement estudiantin au Liban? Khalas!! Les "vacances" n'ont que trop duré..

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