Le choix de neutralité
Le dernier speech* de Majida el Roumi à l'occasion de 2ème anniversaire de l'assassinat de G. Tueini est représentatif du sentiment de la majorité des libanais:
Un désespoir aigu, un manque d'imagination grave, la perte des repères, l'adoption de généralisations injustifiées qui stigmatise la réussite de la propagande, la soumission totale au divin, un nationalisme amer habillé de poésies et de symboles vides, des larmes et de l'égoïsme, mais surtout, un sentiment d'impuissance couplé à un refus d'accepter toute responsabilité.
Il faut dire que le "changement" de position de Majida el Roumi est typique de la réaction du libanais moyen qui, débordé d'émotions et de slogans, choisis de choisir la "neutralité", en d'autres termes l'abdication totale et l'abandon de toutes réflexions politique et citoyenne. "Nous ne sommes pas concernés par la politique". Encore des slogans vides qui se limitent... au slogan-même, justement. C'est triste, mais c'est exactement ce que prônent les "mouvements citoyens neutres" qui ont bourgeonné ces derniers temps... des "bourgeons aux trois couleurs du liban", nous chante cette imbécile: * lien youtube.
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