L'Homme et la fourmi

La méditation sous une douche chaude a des vertus infinies. Essentiellement physiques.

A-t-on jamais pu expliquer pourquoi 105 garçons naissent pour chaque 100 filles?

Proposition: La différence fondamentale entre les fourmis et les Hommes, c'est le choix. La fourmi ne choisit pas de vivre en société. Elle naît soldat, mâle, ouvrière, reine. Sa fonction est (pré)déterminée à sa naissance. L'Homme, par contre, fait le choix de vivre en société et renouvelle son choix chaque jour.

Pour les plus avisés, pour les fans de Matrix et de Waking Life, et pour ceux qui réussissaient à rester lucides durant les cours de Philo du Bacc, le dilemme qui se pose là est celui de la Liberté. L'Homme, étant formé des mêmes particules qui forment l'univers et qui sont gouvernées par des lois physiques, est lui-même confiné à obéir à ces mêmes lois, ce qui contredit la notion de Liberté aussi bien que celle du choix.

Et la physique quantique dans tout ça? OK, elle rapproche un peu plus la physique à la Liberté, mais pas assez. Les particules qui nous forment sont bien soumises à des lois probabilistiques, ce qui leur donne une marge de "liberté" mais aussi des limites.

Conclusion: L'Homme n'a pas plus de Liberté que Pol Pot avait de pitié. La proposition avancée ci-haut ne tient donc pas. Les fourmis et les Hommes sont aussi esclaves les uns que les autres.

Appendix: Partant du fait que l'Homme ne choisit pas de vivre en société mais y est contraint, les lois probabilistiques seraient une façon (subtile) de départager, entre autres, les tâches sociales. Tels pourcentages seraient prédestinés à être soldats, mâles, ouvrières, ou reines.